Comme chaque année, depuis que mes parents m’ont donné la possibilité de fêter le Nouvel An avec les personnes de mon choix, à l’approche des fêtes de fin d’année, je me pose toujours les mêmes questions : avec qui vais-je passer le Nouvel An ? Où vais-je le faire ? Chez qui vais-je aller et/ou dormir ? Par quel moyen vais-je m’y rendre et rentrer, et ce, en toute sécurité ? Que vais-je faire ? Danser? Jouer? Manger ? Regarder la télé ? Etc.. Mais cette année, pour la première fois de ma vie, je ne pose plus ce genre de question, car j’ai pris un engagement.
En effet, l’année dernière était une année très spéciale. C’était l’année de mes 25 ans, l’année où j’ai été diplômée, l’année où j’ai eu mon permis, l’année où je suis entrée dans la vie active… Bref, une année pleine de changements.
Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir eu un quart de siècle, mais pour la première fois je n’ai pas ressenti le besoin d’aller fêter cette nouvelle année qui arrivait avec mes amis ou ma famille.
Je voulais juste me retrouver avec mon Dieu afin de le remercier pour les bienfaits qu’Il m’avait accordés durant ces 25 années, pour les épreuves qu’Il m’avait permis de surmonter, pour les personnes qu’Il avait mises sur ma route et celles qu’Il avait écartées de ma vie afin que je devienne celle que je suis aujourd’hui. C’est donc à une semaine du jour de l’an que j’ai éprouvé le besoin de faire le Nouvel An dans mon église.
C’est ainsi que j’ai eu l’idée d’organiser une veillée de prière en me disant que certaines personnes avaient peut-être ce même besoin… d’autres passant les fêtes, seuls, pourraient aussi avoir l’envie d’être en convivialité avec des frères et sœurs… Cependant, les limites rencontrées lors de la mise en place de celle-ci m’ont interpellé à plusieurs niveaux. Pourquoi ne pouvons-nous pas aller à l’église lorsque nous le souhaitons ? Pourquoi concernant l’ouverture de l’église, n’y a-t-il pas plus de souplesse ? Pourquoi aujourd’hui, avons-nous l’impression d’être dans un discours plus quantitatif que qualitatif ? Pourquoi refuser de faire certaines choses parce qu’il « n’y aura pas assez de monde »? Pourquoi nous mettons-nous des barrières dans nos projets ? Malgré tout, par la grâce de Dieu, les responsables de l’église ont compris l’importance de ce projet, l’Esprit Saint a fait le reste… La mobilisation étant bien présente, la réunion de prière a eu lieu. Même si au cours de la soirée, nous n’étions pas plus de 40 personnes, ce fut une belle, forte et profonde expérience.
J’ai donc pris l’engagement au cours de cette soirée que chaque année, je passerai le jour de l’an avec mon Dieu dans une veillée de prière, quel que soit l’endroit où elle se déroulerait. Parce que Dieu doit être la base de toute chose, parce qu’Il est l’alpha et l’oméga, parce qu’Il est le commencement et la fin, je veux dorénavant finir et débuter l’année avec Lui.
Et toi, que fais-tu ce 31 décembre ? Qu’as-tu décidé pour ce Nouvel An ?
Quel que soit ton programme, passer un moment sincère, profond et intense avec Dieu ne peut être que bénéfique, car qu’y a-t-il de mieux que d’accorder ses dernières heures et ses premières heures de l’année à Celui qui nous aime le plus au monde ?
Séphora PÉROUMAL.
INFORMATION: Comme Séphora, vous souhaitez passer ce 31 décembre avec votre Dieu, voir les articles suivants pour vivre des temps forts: