J’ai toujours su que je voulais travailler dans le domaine de la santé, auprès des enfants en bas âge. Pendant mon année de terminale j’hésitais beaucoup entre sage-femme et puéricultrice. Je savais que pour devenir sage-femme, il fallait passer par la Première Année Commune aux Études de Santé (PACES), réputée pour être une année très difficile, validée par un concours. Au moment de saisir mes vœux définitifs sur la plateforme d’Admission Post-Bac (APB), j’ai choisi la PACES dans une faculté à 135 km de chez moi.
C’est donc très motivée et décidée que j’ai commencé cette première année d’études supérieures qui n’a pas du tout été facile pour moi. Les trois mois du 1er semestre se sont plutôt bien passés, j’allais en cours tous les jours, je m’organisais au mieux pour être à jour dans mes révisions. Mais en même temps, je me suis rendu compte que la première et grande difficulté était de vivre seule, loin de ma mère avec qui j’ai une relation vraiment fusionnelle. Je rentrais donc à la maison tous les week-end. Mais plus le temps passait, plus c’était dur, car il y avait de plus en plus de cours à connaître par cœur et dans les moindres détails. Je commençais à être découragée.
Nous avions un premier concours en janvier, pour la fin du 1er semestre. Mais la veille au soir de ce concours, j’ai appris une nouvelle qui m’a très fortement blessée et attristée. Pendant les épreuves, j’avais le moral au plus bas et c’est donc sans surprise que je suis arrivée vers la fin du classement. À ce moment-là, je me suis dit que c’était fini pour moi, que je n’aurai jamais mon année et que je n’arriverai à rien… J’ai beaucoup prié, demandant à Dieu de m’aider et de me guider dans mes études et dans mes relations, car je savais qu’il avait un plan pour moi.
Au début du 2e semestre qui a commencé fin janvier, je continuais à aller à certains cours qui m’intéressaient beaucoup, car je voulais quand même finir l’année, tout en sachant que je ne serai pas classée pour aller en école de sage-femme.
En mars, j’ai été obligée de quitter mon studio, j’ai donc dû arrêter d’aller en cours. Fin mars, j’ai pensé à m’inscrire pour passer le concours d’infirmière qui avait lieu moins d’un mois après. J’avais très peu de temps pour me préparer ! J’ai donc été surprise d’avoir eu l’écrit. Il fallait alors penser à l’oral ! Sachant que les oraux ne sont pas mon point fort, j’ai demandé à Karine, Stéphane et Mickaël, 3 pasteurs que j’aime particulièrement de prier pour moi. Ma mère, qui est toujours là pour moi, et des amis chers ont également prié, m’ont soutenue et conseillée.
Aujourd’hui par la grâce de Dieu, j’ai eu mon concours et je suis sûre de mon projet professionnel. Je demande à Dieu de me conduire et de me qualifier pour le servir. Ayons foi en Dieu, même dans les moments les plus difficiles, il est fidèle !