Encore aujourd’hui, nous autres humains avons du mal avec la question de la richesse, de la pauvreté, du fossé entre riches et pauvres, et de ce que nous pouvons y faire. Oui, Jésus a dit que les pauvres, vous les avez toujours avec vous (Mt 26.11), mais ce n’est pas une excuse pour ne rien faire pour leur venir en aide. Au contraire, la Bible nous conseille vivement de faire notre part pour aider. Nous pouvons difficilement nous qualifier de chrétiens dans le cas contraire.
Comme il est fascinant également, que même au sein des épreuves et des tribulations des exilés de retour pour rebâtir Jérusalem, ce thème apparaisse, non seulement celui de la pauvreté et des pauvres, mais celui de la question, plus problématique encore, des riches qui oppriment les pauvres. C’était déjà un problème avant l’exil, et maintenant, une fois de retour dans leur propre pays, il refait surface.
Cette semaine, nous examinerons une autre manifestation de ce thème très ancien, et la manière dont Néhémie s’en est occupé. Comme nous le verrons, ce qui aggravait cette oppression, c’est qu’elle se faisait selon la lettre de la loi, pour ainsi dire.
Quel exemple puissant de la prudence dont nous devons faire preuve afin de ne pas laisser les règles devenir une fin en soi plutôt qu’un moyen pour atteindre une fin, c’est-à-dire de refléter le caractère de Jésus.